Ca y est, vous avez pris la résolution d’arrêter de fumer. Vous êtes décidé, motivé. La bouche pâteuse et l’haleine de chacal au réveil, les mains jaunissantes et les vêtements qui sentent le tabac froid à 10 mètres, la peau grisâtre qui se fripe trop vite au fil des ans, ce n’est plus pour vous.
Mais la motivation seule ne vous suffit pas. Vous aimeriez avoir à vos côtés une béquille, un soutien, un coach (humain ou artificiel) pour traverser cette petite aventure. Alors pourquoi ne pas essayer l’hypnose ? C’est une technique reconnue, qui a fait ses preuves en l’espèce. Qui ne connaît pas quelqu’un dans son entourage proche ou lointain qui a réussi à lâcher la cigarette (définitivement) grâce à l’hypnose ?
Il est important de savoir que votre motivation est la clé : un pré-requis à cette démarche. Comme à toute autre méthode pour arrêter de fumer, d’ailleurs. L’hypnose n’est pas un lavage de cerveau ; contrairement à certaines idées reçues, ce n’est pas une baguette magique. On ne se réveille pas amnésique, à la fin d’une séance, miraculeusement et soudainement transformé en non-fumeur.
Comme pour d’autres problématiques, l’hypnose pourra être un excellent support, une façon de déprogrammer les mauvaises habitudes en parlant à votre Inconscient. Il n’en reste pas moins qu’il s’agit d’un travail d’équipe, et que votre implication active est une condition préalable absolue.
C’est à partir de cela que le nombre de séances sera déterminé ; si la motivation est forte, une séance unique peut suffire. Cela sait être aussi bien plus long : 10 à 15 séances, si des blocages subsistent, par exemple. Parfois, il arrive que le travail « arrêt de fumer » lève un voile et fasse surgir des questionnements plus profonds. En hypnose, on travaille toujours un seul objectif à la fois, mais de nouveaux paramètres risquent de compliquer et retarder l’intégration des habitudes et changements souhaités.
Il est également essentiel, comme toujours, qu’une démarche en hypnothérapie se fasse de plein gré, selon un choix libre, consenti, personnel. Si votre compagnon/compagne ne supporte plus vos volutes cendrées, et que seul son ultimatum vous pousse à consulter, cela ne fonctionnera pas.
On peut aussi se donner plus de chances de réussite, avec des outils complémentaires. En identifiant la cause (stress, inquiétude, fatigue nerveuse ou physique…), il est possible d’agir sur le fond, i.e. le système nerveux, grâce aux plantes ou aux huiles essentielles. Les toniques du système nerveux, les adaptogènes, ou encore celles qui sont bien connues pour aider à faire la transition lors des sevrages, seront d’un grand soutien.
Mais vous devrez inévitablement contribuer à l’essentiel du travail. Pour arrêter de fumer, vous devez être constant.e, persévérant(e), et, encore une fois : motivé(e). Il faut que vous soyez, en quelque sorte, votre propre coach.
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